Les noms de domaine pour les particuliers, supports de l’identité numérique (partie 2 : le référencement)

par Thomas Fourdin, le 5 mars 2008

Avec toujours un peu de retard, je reprends la série de billets sur les noms de domaine pour les particuliers et leur identité numérique, entamée avec le sujet trop mésestimé des e-mails personnels.

L’identité personnelle dans les résultats des moteurs de recherche

Vous est-il déjà arrivé de chercher le nom de quelqu’un que vous connaissiez dans Google ? Pensez-vous qu’un recruteur ou un futur client pourrait procéder de la sorte ? Avez-vous parfois cherché votre propre nom ? Etes vous amusé / consterné des premiers résultats qui s’y affichent ? Connaissez vous la signification des verbe « se googler » (se « googliser ») ou « egosurfer » ?

Si vous répondez non, vous êtes bien le seul : une nouvelle étude du Pew Internet And American Life Project indique en effet que 53% des internautes font des recherches de ce type (voir le lie sous le billet).

Le contrôle des premiers résultats…

Une « parade » pour contrôler les résultats qui remontent pour son propre nom est d’alimenter soi même des adresses bien positionnées dont on contrôle le contenu. Pour cela, vous pouvez déjà utiliser les annuaires et autres réseaux sociaux professionnels (par exemple, LinkedIn se positionne très bien sur ce genre de requêtes en langue anglaise : 1er résultat sur mon propre nom).

…passe aussi par les noms de domaine

Mais l’url étant un critère très important de prise en compte par les moteurs, posséder et utiliser un nom de domaine à son nom garantit de pousser son propre contenu dans les résultats. Dans ce cas, il faut penser à séparer prénom et noms aux yeux des moteurs, soit par sous-domaine pour chaque membre de la famille (ex: jean.dupont.fr) soit par l’utilisation d’un tiret (ex: jean-dupont.fr).

Ajoutez-y un formulaire de contact, une adresse mail (protégée contre le spam) ou un numéro de téléphone et vous voilà facilement retrouvable et facile à contacter. Si un tel procédé se généralisait, Google et associés deviendraient donc un annuaire de personnes éparpillées sur autant de pages (à l’instar de la volonté d’un .tel pour les entreprises par exemple).

Pas convaincu ? Il est vrai que la recherche de visibilité personnelle n’est pas forcément votre première motivation. Mais gardons en tête que les moteurs de recherche ne nous attendent pas pour relayer des parts de notre identité numérique et sélectionner eux-même celles qui leur paraissent pertinentes…

(prochain billet de cette série : Les noms de domaine pour les particuliers, supports de l’identité numérique – partie 3 : les tendances du marché)

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