Des articles, trop peu souvent…

Vu sur le web 20 : la revanche du contenu, le cloud computing, la "curation" et l’enrichissement sémantique…

par Thomas Fourdin, le 21 février 2011

Le retour de la revanche du contenu

Tandis que les médias traditionnels comptent sur l’Ipad pour monétiser efficacement leurs contenus, AOL acquiert des géants du contenu en ligne (Huffington Post, Techcrunch). Fred Cavazza y voit le retour à une juste valorisation du contenu, levier central (trop souvent délaissé) des services en ligne, de leur identité et de leur modèle économique.

Le gouvernement fédéral américain publie sa stratégie Cloud Computing

Le « cloud » (buzzword informatique pour signifier que les contenus et services sont hébergés dans des data-centers externes et partagés entre utilisateurs) a le vent en poupe. Si d’un côté il est employé à tout-va par les commerciaux et les start-up, de l’autre il effraie encore les directions informatiques peu enclines à expatrier leurs données. Ce document, pragmatique et complet, émis par le gouvernement américain à destination de ces agences fait un point salvateur sur le sujet, présenté par Louis Naugès.

Vous avez dit « Curation » ?

Avez-vous entendu parler dernièrement de « curation » ou de « curator » ? Retenez-le : il s’agit du dernier mot à sortir en apéritif blogueurs ! Rien de neuf pourtant sinon l’invention de ce mot pour désigner un besoin aussi vieux que le web : celui d’identifier, de filtrer et de répertorier les contenus web intéressants. Ou l’on redécouvre que le web est une nébuleuse et qu’il faut des « curators » comme il faut des « publishers ».

Destination web sémantique

Dans la série des mots à là mode, celui de « sémantique »a sans doute perdu de son aura. La faute peut-être au fameux « web sémantique » prédit depuis dix ans, mal compris et jamais vu à l’œuvre. Pourtant le domaine connait des avancées tant en méthode qu’en outils. Laurent Assouad nous explique les différentes couches de métadonnées qui peuvent compléter et rendre exploitables un contenu et nous annonce là naissance de « l’enrichissement sémantique ».

Citation

Nous sommes donc rentrés dans une nouvelle société, que je propose d’appeler « la société de l’interaction et de la complexité ». Pour gérer cette société, nous avons besoin d’un outil qui nous permet de rester efficace, et de ne pas nous laisser déborder par la complexité du monde. Ce n’est pas par hasard si Internet s’installe.

Serge Soudoplatoff

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Vu sur le Web 19 : la lecture sur iPad, l’infobésité et l’attente des fans Facebook

par Thomas Fourdin, le 13 février 2011

sur iPad : deux foix plus d’articles parcourus mais moins de mémorisation

La lecture sur tablette ne s’effectue pas comme sur papier. Une étude menée par Miratech montre que les lecteurs parcourent deux fois plus d’articles sur un journal iPad que sur un journal papier (35% d’articles parcourus pour l’iPad contre 18% pour le support papier). En revanche, l’attention y est moindre : seulement 70% des participants se rappellent d’un article sur iPad, contre 90% pour le support papier.

Vaincre l’infobésité en supprimant les e-mails ?

De nombreuses études mettent en avant le large temps passé par les employés pour consulter et répondre à leurs e-mails au détriment des tâches plus poussées. Fort de ce constat, le directeur de la SSII Atos Origin fait le pari de se passer des e-mails sous trois ans dans toute l’entreprise. Volonté et réactions…

Qu’attendent les fans Facebook ?

Les entreprises ont bien saisi la nécessité qu’elles avaient d’apparaître sur la plateforme Facebook. Mais la promesse faite par une page Fan Facebook n’est pas la même que celle du flux d’informations et de promotions habituellement poussé par les marques. Une étude revient sur les raisons qui poussent un fan à se désabonner d’une page de marque.

Citation

Microsoft’s Bing uses Google search results—and denies it. […] Put another way, some Bing results increasingly look like an incomplete, stale version of Google results—a cheap imitation.

Amit Singhal, Google Fellow sur le blog officiel Google

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Vu sur le Web 18 : Wikileaks, Wikipedia, importance du premier disciple…

par Thomas Fourdin, le 21 décembre 2010

Wikileaks, crime ou trahison ?

Plus encore que la publication des warlogs, le cablegate a déclenché une coalition des gouvernements contre le site WikiLeaks et son représentant Julian Assange. Alors que la transparence et la perte de vie privée en ligne sont facilitées pour les particuliers, à quoi s’exposent les gouvernements, comment doivent-ils y réagir et pourquoi les réactions sont-elles si vives ? Quatre avis tranchés sur la question…

Les règles internes Wikipedia

L’encyclopédie en ligne Wikipedia est parfois présentée comme une version ouverte à la contribution de tous sans règles et sans vérification. La réalité est beaucoup plus complexe. Sans adopter une structure hiérarchique, Wikipedia s’est dotée de principes de fonctionnement très précis qui lui garantissent une certaine qualité sans gêner une contribution collective. Les élèves de Science-Po Ecole de Journalisme nous décortiquent ces principes :

De l’importance du premier suiveur

L’histoire retient les leaders, les innovants, ceux qui ont créé les tendances. Pourtant le premier suiveur, adepte ou disciple est tout aussi important et son rôle aussi dur à jouer. L’exemple en vidéo, drôle et percutant !

L’Open Data citoyen avec nosdonnees.fr

En marge des initiatives portées par les gouvernements, l’Open Data est aussi le fruit d’initiatives citoyennes. En France, arrive notamment NosDonnées.fr, plate-forme de partage de données publiques. Il permet à chacun de recenser les sources de données puis (le cas échéant) de les traiter pour les partager ouvertement. Une initiative salutaire pour la libération des données publiques.

Citation

« Certains administrateurs de pages fan Facebook l’ont remarqué depuis quelques heures, un problème est arrivé en même temps que le énième changement de présentation du réseau social. […] L’explication vient bien sûr des changements effectués par le site, qui au passage démontrent une fois de plus l’importance d’être maître de ses principales pages de contenu en ligne, sous peine d’être dépendant d’un tiers qui ne pense pas toujours à l’intérêt de ses utilisateurs.. »

Le Modérateur, sur le blog du Modérateur

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Vu sur le Web 17 : Employés affichés en ligne, persuasive design et live tweet…

par Thomas Fourdin, le 1 décembre 2010

Incarner son entreprise sur Internet ?

Les employés sont de plus en plus reconnus comme des ambassadeurs de la marque. Les frontières professionnel/personnel se mélangent. La relation avec l’extérieur est d’autant plus efficace et constructive qu’elle se fait d’humain à humain, même si le sujet est professionnel. Pour autant, les entreprises sont-elles enclines à laisser s’exprimer des employés (community managers ou non) en leurs noms sur Internet ? Deux articles font le point sur cette question et les enjeux liés.

La manipulation au service du Webdesign

Le blog Smashing Magazine nous dresse une liste utile pour influencer les comportements d’utilisateurs en ligne. En jouant sur l’égo, la reconnaissance, l’autorité, apprenez enfin à manipuler vos visiteurs. Exemples à la clé pour expliciter ces principes.

Le Live Tweet pour faire vivre un événement via Twitter

Twitter est un outil polymorphe. Journal en ligne, outil de veille, canal d’échange. Sa simplicité d’usage et son instantanéité en font aussi l’outil idéal pour retransmettre et partager un événement. C’est le live tweet ! Voici quelques conseils simples pour préparer et retranscrire votre prochaine conférence.

Citation

« Pour ma part, je suis plus inquiet par l’absence de téléchargement – l’absence de désir – que par le téléchargement. Je suis plus inquiet des hordes de ceux qui ne lisent plus que des hordes de ceux qui piratent des contenus. Je suis plus inquiet par cette concentration des pratiques culturelles entre les mains de quelques-uns (dont je suis) au détriment de tous les autres. »

Hubert Guillaud, rédacteur en chef d’InternetActu.net

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Vu Sur le Web 16 : Communautés de marques, commentaires négatifs, philosophie des réseaux sociaux…

par Thomas Fourdin, le 24 novembre 2010

Les communautés de marque n’existent pas (ou presque)

La notion de « communauté » est la plus galvaudée du moment. Trop souvent il n’existe de communauté que pour l’agence ou l’annonceur. Peut-on réellement considérer que les clients d’une même marque constituent une communauté spontanée visant le même objectif commun et prêts à s’épauler pour le faire ? Grégory Pouy nous rappelle cette évidence et proposent plutôt aux marques de travailler avec les communautés existantes et concrètes.

5 bonnes raisons de ne pas supprimer les commentaires négatifs

Pour policer son e-Réputation, il peut sembler logique de masquer les commentaires négatifs, au moins sur ses propres espaces. Pourtant, comme le montre cet article, les commentaires négatifs ET constructifs participent efficacement à une e-Réputation positive. Comment ? En renforçant la transparence et le dialogue affichés et en obligeant l’entreprise à y réagir.

Les réseaux sociaux nous rendent-ils plus bêtes ?

Jaron Lanier, développeur de génie et auteur de You Are Not A Gadget, veut combattre l’idée que l’informatique puisse faire office de représentation exacte du réel. Autrement dit, les outils qui réduisent notre vision des personnalités à des « données » personnelles sont dangereux. Pourtant ces outils dictent de plus en plus nos actions et leurs représentations. Inquiétant !

Citation

« La couche sociale s’intéresse à toutes les connexions, la couche de jeux s’intéresse à l’influence. Il ne s’agit pas d’ajouter un tissu social au Web et de vous connecter à d’autres gens partout où vous êtes, partout où vous allez. En fait il s’agit de l’utilisation de dynamiques, de forces pour influencer le comportement là où vous êtes, ce que vous y faites, et comment vous le faites. »

Seth Priebatsch, The game layer on top of the world at TEDxBoston Conference

Benchmark

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