Des articles, trop peu souvent…

Vu sur le web 22 : géolocalisation indoor, design Cdiscount assumé et 3 ans de Facebook…

par Thomas Fourdin, le 14 mars 2011

La géolocalisation « indoor »

Le GPS, porté par les smartphones, accompagne désormais les déplacements à pied comme en voiture. Pour l’instant difficilement utilisable en intérieur pour des raisons techniques, il se voit maintenant épaulé par d’autres technologies pour accompagner les utilisateurs au sein de lieux publics ou de manifestations d’envergure. Revue de l’art par GeoInWeb.

1 an de home page Cdiscount

Pour les défenseurs d’un webdesign maîtrisé et épuré, le site Cdiscount a de quoi empêcher de dormir. Pourtant son efficacité n’est plus à prouver. BlogoErgoSum décortique comment Cdiscount recrée la sensation d’une fouille aux bonnes affaires en ligne. La preuve qu’un design n’est bon que dans son contexte et en fonction des objectifs qu’il se fixe.

Rétrospective sur les 3 dernières années de Facebook

Facebook par ci, Facebook par là. 3 ans que le géant du social occupe toute la scène. Le moment d’une rétrospective nécessaire sur ces forces et faiblesses menée par Fred Cavazza. Non Facebook n’est pas mort mais ses erreurs de jeunesse persistent.

Citation

« Chez les hommes, la proportion de non-utilisateurs est nettement plus importante que chez les femmes. Autre fait marquant : les femmes sont beaucoup plus nombreuses à être des multi-utilisatrices très investies dans plusieurs plateformes que les hommes. »

Nicolas Vanbremeersch, Et si les réseaux sociaux étaient féminins ?

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Vu sur le web 21 : Social Relationship Management, cyberculpabilité et sites vitrines…

par Thomas Fourdin, le 8 mars 2011

Le SRM ou Social Relationship Management

Que voilà un nom barbare pour renouveler le concept de Social CRM et qui deviendra sans-doute vite un nouveau buzz-word. Pourtant c’est l’occasion de rappeler la différence d’échanges qu’implique la présence des marques sur les médias sociaux. Non il ne s’agit pas de publicité, non il ne s’agit pas uniquement de visibilité ou d’une base de contacts à arroser de promotions !

Sur Inernet : tous présumés coupables

Au nom de la chasse au terrorisme et à la pédophilie, les gouvernements (notamment français) tentent de mettre en place des politiques de verrouillage et de contrôle en ligne qui paraitraient impensables ailleurs. Jean Marc Manach revient pour OWNI sur l’historique de cette mise en place.

De l’inutilité d’un site vitrine sans contenus et services

Luc-Olivier Lafeuille fait un rappel connu mais nécessaire sur l’inutilité d’une présence sur le web dite « vitrine ». Mettre en ligne un contenu minimaliste agrémenté de quelques jolies photos reprises de la plaquette, c’est ignorer comment les internautes vont rejoindre votre site et avec quelle motivation.

Citation

« Le Cheval de Troie est arrivé via une pièce jointe PDF dans un e-mail. »

Dominique Lamiot, secrétaire général des ministères des Finances et du Budget

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Après le contenu, les liens-rois ?

par Thomas Fourdin, le 2 mars 2011

Le contenu est désormais considéré à sa juste valeur au centre du dispositif on-line. Mais en revanche, l’hypertextualité fondatrice d’Internet ne semble pas encore complètement maîtrisée [marquez ici une pause respiratoire]. Rédiger et publier les contenus est important mais organiser les parcours de lecture d’un contenu à un autre est pourtant tout aussi crucial.

Dans le cas des sites dits éditoriaux, la capacité à engager l’internaute dans une visite durable est ainsi directement génératrice de résultats. Dans le modèle publicitaire (sites de presse par exemple), le nombre de contenus vus est directement responsable du chiffre d’affaires. Dans le cas de sites de communication institutionnelle ou privée, chaque contenu vu est un temps supplémentaire d’exposition aux messages.

Pourtant je reproche (« j’accuse ! ») aux acteurs internet d’aujourd’hui de ne pas assez se pencher sur l’optimisation de ces parcours de lecture. De ne pas tout mettre en œuvre pour accompagner l’internaute d’un contenu vers un autre dans une progression logique et engageante.

Par exemple je suis toujours surpris de l’approche « brutale » de la majorité sites de presse qui, en marge d’un article, se contentent d’un pavé de liens connexes sans même tenter de préciser les complémentarités entre contenus (formats de contenus, degrés d’actualité, niveau de détail, chronologie, etc.). Une expérience de parcours de lecture qui est pourtant efficacement mise en œuvre à l’unité dans les formats de type webdocu.

Le pavé « à lire aussi » sur le site lefigaro.fr

Dans les métiers du web

On à vu apparaître des responsables éditoriaux chargés du contenu, des trafic managers en quête d’audience, les community managers, etc. Mais à ma connaissance il n’existe pas de visit managers (ou hypernavigation directors, le terme reste à inventer) dont la mission serait de faciliter éditorialement les parcours de lecture et le nombre de contenus vus. Je ne parle pas ici de la conception des gabarits de pages en amont mais bien de la gestion au quotidien des liens entre contenus.

Pour l’exemple, lors de ma mission chez 20minutes.fr (en 2007 déjà) il existait un poste de gestionnaire de la page d’accueil. Sa mission, à l’instar d’un secrétaire de rédaction pour le papier, consistait à optimiser en continu l’organisation des contenus présents en page d’accueil. Ses objectifs étaient de maximiser le nombre de contenus vus depuis cette page en fonction de l’actualité et des attentes des internautes. C’était le seul poste en 2/8 et maintenu le week-end.

Dans les outils de gestion de contenus

Les outils CMS orientent majoritairement leur organisation autour des pages de contenu. La page ou l’article devient l’élément clé. Il n’y est pas possible de renseigner d’un seul tenant un sujet ou un dossier regroupant des contenus de natures différentes. Il reste très complexe de visualiser et d’optimiser un parcours de lecture constitué de plusieurs articles.

À l’inverse, la gestion des liens dans les outils de gestion de contenus est réduite au minimum. Les liens sont gérés comme une surcouche et non comme un élément constituant des contenus. Peu ou pas d’outils sont nativement fournis pour visualiser l’ensemble des liens actifs entre les contenus, les liens morts ou proposer des liens manquants.

Dans la conception des sites

La valeur des architectes de l’information est désormais reconnue mais elle me semble encore trop souvent se réduire à la conception unitaire de la page de contenu, à l’organisation de la page d’accueil et à l’arborescence. La encore, la valeur des liens entre contenus est sous-estimée. Leur expertise devrait pourtant permettre d’optimiser les lectures page à page. Je crois effectivement l’avoir déjà dit.

Dans les outils de suivi

L’analyse des parcours individuels grâce aux web-analytics est un travail très complexe. Il serait pourtant primordial de pouvoir mesurer l’efficacité comparée des parcours de lectures sur un site éditorial. Chaque contenu devrait ainsi pouvoir être évalué dans sa capacité à faciliter la suite de la visite sur le site. Le taux de rebond fait maintenant partie de l’attirail de suivi mais il n’est que la donnée superficielle de cette mesure.

Le pavé &laquo sur le sujet » sur le site liberation.fr

Je ne vais pas le répéter une fois de plus mais il me semble que ce champ de travail est encore très peu arpenté. Est-ce un sentiment partagé ? La maturité dans la gestion des liens entre contenus est elle encore balbutiante ou suis-je déjà un vieux ronchon ?

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Vu sur le Web 21 : Les personnas, la conversation à sens unique, le taux de rebond et la kakonomie…

par Thomas Fourdin, le 27 février 2011

Utiliser les personnas en conception : un exemple

Lors de la conception d’une interface Web, on tente de s’adresser efficacement à « l’internaute » sans jamais réellement savoir qui compose cette foule de visiteurs anonymes et aux motivations variées. La méthode des personnas (qui n’est pas nouvelle) introduit en phase de conception des profils humanisés d’internautes représentant la variété des profils de visite. En donnant une identité aux internautes, on parvient mieux à les maintenir aux centres des choix faits.

Social Media Week : le monologue des experts en conversation

A force de parler de médias sociaux, on oublie ce que ça signifie. Et en fait de social, on remet en place sur ces nouveaux territoires numériques les réflexes de tous les médias avec : ceux qui parlent, ceux qui filtrent et la nombreuse foule anonyme de ceux qui écoutent. Est-ce cela aujourd’hui l’internet social ?

Le taux de rebond démystifié

Le « taux de rebond » indique le pourcentage d’internautes qui n’ont vu qu’une page d’un site web. Au centre des web-analytics, cette donnée est devenue un indicateur de référence pour mesurer la performance d’un site. Mais son analyse doit être correctement menée car sa valeur optimale dépend fortement du type de sites ou de pages que l’on observe. Explications en image.

La « Kakonomie » ou le Low-Low exchange qui rend l’Internet médiocre

Et si La Sagesse des foules avait tout faux. Si dans la majorité des échanges, les deux parties nouaient un accord implicite pour faire du médiocre en prétendant faire de la qualité. Et enfin si cela devait nous expliquer pourquoi Internet regorge de contenus et de conversations insipides.

Citation

Si on commence à tirer sur le fil rouge des algorithmes, on se rend compte qu’ils déterminent de plus en plus de choses dans nos vies. Pas seulement les échanges commerciaux ou le niveau de remboursement de nos pensions de retraite… Ils déterminent également la valeur de l’immobilier, ce qu’on regarde à la télé, le prix des produits, ce que nous mangeons, comment nous circulons, ce qui va nous arriver, la manière dont sont conçues les chansons, ce que nous allons voir au cinéma, ce que nous lisons, le titre des livres que nous lisons, ce que nous pensons de ce que nous lisons….

Kevin Slavin, cofondateur de Zynga

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A qui profites le buzz ?

par Thomas Fourdin, le 23 février 2011

Quand on entreprend une action de communication à grande échelle, on cherche normalement avant tout à faire se rencontrer la disponibilité d’attention d’un public (la cible) et le discours à relayer d’une marque (l’émetteur et son message). Une communication de la marque vers ses clients donc.

Tenez vous bien, Buzz part en campagne. (© Walt Disney)

Ce sont bien entendu les objectifs affiches et prioritaires de toute communication. Mais pas forcement ceux qui vont emporter la décision. On compte en effet au moins deux communications parallèles qui peuvent décider du dispositif choisi :

Or ces deux dernières formes de communication gagneront en efficacité si elles se basent sur un dispositif « tendance » ou « garanti 100% buzz ». Beaucoup plus simple de séduire un dirigeant pressé et néophyte en lui montrant une vidéo léchée ou une animation punchy qu’avec un dispositif peut-être plus creusé. Beaucoup plus vendeur pour une agence d’aligner les campagnes à sensation que les données chiffrées sur un programme plus abouti.

Je noircis le trait volontairement mais les deux communications parallèles (interne à l’annonceur / autour de l’agence) ne doivent pas être sous-estimées dans leur impact sur la décision. Pas forcément pour les combattre mais plutôt pour mieux les comprendre et les prendre en compte. Tout ceci sans oublier au passage la communication censée être centrale : celle de la marque vers ses clients.

Mieux vaut toujours se poser la question en amont d’une campagne : est-ce réellement positif pour la marque en adéquation avec ces clients ou est-on en train de se faire plaisir ?

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